top of page

Et si on allumait la lumière ?

Zones d’ombres ? Ben, moi j’en ai pas…Ce fut ma première impression il y a quelques années lorsque je me suis formée au coaching. Je croyais TOUT savoir de moi.....Quelle erreur....

Une zone d’ombre, pour moi, c’était la part cachée qu’on n’osait pas révéler. Les méandres de nos pensées peu glorieux...

En développement personnel, c’est encore autre chose. On n’est pas dans la littérature !

Une zone d’ombre ce sont toutes ces petites choses qu’on a refoulées par crainte du rejet. Souvent durant notre enfance.


Trouvez ce dont une personne a le plus peur et vous saurez de quoi sera faite sa prochaine étape de croissance Carl Gustave Jung

Le principe est que ce sont des bouts de nous qu’on a enfouis involontairement. Mais nous ne pouvons être complets que si nous allons explorer ces zones et si nous les apprivoisons.


Deux types de zones !


Les zones d’ombres blanches : une qualité qui se révèle dans l’interaction avec les autres. C’est une qualité qu’on voit chez les autres et qui génère chez nous de l’admiration.

Les zones d’ombres noires : c’est une qualité qu’on voit chez l’autre, qui génère de l’agacement chez nous. C’est une qualité qu’on se refuse.

Je croyais avoir tout compris jusqu'à ce que l’on m’a demandé d’aller explorer une de mes zones d’ombre noire et d’y trouver de l’intérêt. Croyez-moi, je suis restée perplexe…Le chemin est intéressant pour aller explorer mais un peu ardu à faire seul. Alors au lieu de vous proposer un exercice d'auto-coaching, je vous propose de vivre l’exercice que j’ai moi-même réalisé.

Au départ je devais trouver une situation qui, chez l’autre, m’agace terriblement. J’ai cherché et j’ai finalement choisi une situation privée : Monsieur commence souvent de nombreuses choses en bricolage et ne réalise pas toujours toutes les finitions.

J’ai dû répondre au « Pourquoi cela m’agace-t-il autant ? ».

Réponse : dans mes croyances, quand on commence quelque chose, on va au bout…On finit ce que l’on entreprend.

Deuxième question « Où j’en suis, moi, par rapport à ce type de comportement »

Réponse : il m’est impossible de réaliser une activité professionnelle et d’en laisser une partie à mes collègues. Je commence et je finis. Ou alors je délègue dès le départ une chose à faire. Je n’aime pas morceler et ne pas être maitre du résultat final.

Troisième question « Quels sont les avantages de Monsieur à avoir ce type de comportement ? »

Réponse : il peut zapper d’activité en activité sans se prendre la tête. Il doit avoir la sensation de faire plus de choses. Il laisse faire à d’autres ce qu’il n’aime pas sans scrupule.

Quatrième question : Se pourrait-il que j’adopte de façon occasionnelle et adaptée ce comportement ? Quand cela pourrait-il m’aider ?

Réponse : dans ma vie professionnelle, je pourrai lâcher un peu et ne pas culpabiliser en donnant des bouts de tâches à réaliser.

Cinquième question : « Comment pourrais-je mettre en action ce nouveau comportement ?

Réponse : je dois trouver cinq solutions… J’en propose déjà une qui est de laisser certaines activités à d'autres personnes Conclusion : au démarrage de l’exercice, j’avais bien du mal à me dire que dans le comportement que je déteste j'allais parvenir à trouver une chose positive…Mais force est de constater que lorsqu’une situation, une attitude nous agace, il y a bien une zone d’ombre noire qui se cache. Aller la chercher, la dérouler, y trouver des avantages pour l’autre et pour soi permet de se développer…encore… Eh bien oui, on gagne en puissance personnelle et en pouvoir d’agir à chaque fois qu’on est encore plus en conscience.

A présent, c'est à vous d'aller allumer la lumière sur ces petits trucs qui vous irritent chez les autres et d'y trouver ce qui pourrait vous faire grandir !




17 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page