On parle ici de paroles et d'actes
Paroles faciles, actions difficiles... Avez-vous invité Congruence dans votre vie ? C'est qui celle-là encore ? Mais si, vous savez....Celle qui vous permet de dire des choses, de les faire, de ne pas porter de masque...Être raccord avec soi-même.... Suivez-moi, je vous explique !
D'abord une histoire personnelle
Au mois de juillet 2015 (une éternité), je faisais la maligne en déballant mon bien-être, mon début d’été à la cool et mes magazines favoris. Je mentais. Je fanfaronnais sur les réseaux, sur mon blog. Les vacances approchaient et j'allais mettre en pratique tout ce que je prônais. J'étais en formation de coach et manager d'une grosse équipe. En toute honnêteté, j'étais dans une souffrance au travail importante.
J’avais stoppé certaines de mes chères activités pour pause estivale mais je gardais un rythme effréné qui faisait dire autour de moi « Mais comment fais-tu ? » Je répondais en souriant et de manière très humble « Quand on aime…. ».
Je suis partie en vacances épuisée comme jamais et je n’ai même pas ouvert mes revues de slow attitude.
Une jolie gamelle m’a alors imposé le repos absolu. J’ai appris à ralentir de manière forcée mais inévitable. Mais je luttais encore…Résultat : plus de 3 mois d'arrêt, plus d'un an de kiné et encore aujourd'hui des douleurs qui reviennent les jours de pluie.
Mais pourquoi on n'y parvient pas ?
Le cerveau est une machine complexe qui n’accepte pas facilement les nouveautés.
Dans tous changements, le plus difficile est l’acceptation. Faire le deuil. Changer de rythme. Voir la vie autrement. La raison parle souvent avant le cœur. Notre tête est persuadée du bien-fondé de nos décisions : je vais faire du sport car c’est bon pour ma santé, je ne dois plus le voir car cet homme me brise le cœur, je vais charger de travail car j’étouffe…Toutes ces choses que notre petite voix nous susurre dans l’oreille.
Parfois, nous prenons les décisions sages et adultes mais dans notre fond intérieur nous ne sommes pas convaincus. Peut-être se trompe-t-on ? C’est l’autre petite voix qui ne nous veut pas que du bien…
Pour ceux qui me connaissent, vous pouvez imaginer le calvaire que j'ai vécu durant ma convalescence ! J'ai dû accepter de dépendre complètement des autres, de ne pas pouvoir être autonome dans ma propre maison, de ne pas pouvoir aller travailler…. Je trouvais tout de même des biais et mon cerveau était toujours en ébullition. Pour guérir, j’ai dû ralentir vraiment. Accepter que les autres avancent sans moi. Lâcher Prise. J’ai donc cherché à comprendre les raisons pour lesquelles j’avais du mal à accepter cette situation.
Tout d’abord, il existe trois étapes à l’acceptation :
Accueillir l’évènement
Accepter les conséquences, les désagréments et bienfaits
Vivre l’instant présent
Ok, ce n’était pas donc aussi simple que cela… La simple décision de ralentir ne suffisait pas ?
Dire une chose n'est pas suffisant pour passer à l'acte.
Je peux vouloir arrêter de fumer et mais je n'y parviens jamais. Je ne tente peut-être même pas !
Aujourd'hui...
J'ai appris. J'ai appris tellement de cette chute. D'abord que le monde tournait sans moi et sans mon agitation permanente. Ensuite j'ai remercié ! Il m'a fallu comprendre les signes d’alerte et ne pas recommencer… Ce que j'ai expérimenté depuis, c'est la différence entre ce que je peux dire et ce que je mets en œuvre réellement. La vie s'est chargée de me montrer mes incohérences ! Et vous ? Pensez-vous être congruent ? Votre tête est-elle en accord avec votre cœur et avec votre corps ?